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Le lieu

Nos conseils

  • Recenser les espaces sous-utilisés ou vacants dans le périmètre d’implantation du projet en lien avec les acteurs publics et privés tel qu’un bibliothèque municipale ou les locaux d’autres associations. Penser notamment à contacter Communa, la Smart, les intercommunales et les communes.

  • Délimiter les zones favorables pour implanter le tiers-lieu selon les critères prioritaires du projet. Par exemple : la proximité avec une ligne de transport, la proximité avec les futurs usagers ou la localisation dans un quartier en renouvellement urbain.

  • Faire des visites collectives avec les futurs utilisateurs et évaluer ensemble les points forts et les points faibles des espaces pouvant accueillir le tiers-lieu.

  • Définir les espaces en fonction des usages pressentis tout en maintenant l’aspect modulable et multifonctions du projet. Ne pas perdre de vue que les usages seront variés et que l’enveloppe financière est limitée.

Dans quel lieu ?

Un tiers-lieu est un espace intermédiaire entre le lieu de vie et de travail, où se rejoignent des individus qui expriment un sentiment d’appartenance à une communauté locale dans une perspective d’échange de connaissances et savoir-faire. De ce fait, le lieu investi doit offrir des espaces à la fois accueillants, modulables et accessibles.

 

Parmi les lieux vacants, parfois présents en nombre sur le territoire de la communauté, identifier la bonne opportunité est une étape cruciale. Quelques critères sont à prendre en considération pour choisir le lieu :

  • l’accessibilité plurimodale (modes actifs, transport en commun et voiture individuelle) ;

  • la visibilité ;

  • la valeur historique et patrimoniale ;

  • les coûts (acquisition, location, aménagements, fonctionnement… et les subsides) ;

  • l’adaptabilité et la plasticité ;

  • l’insertion dans la dynamique et les projets territoriaux.

 

Ces opportunités peuvent être de plusieurs natures : un lieu déjà « programmé » (bureaux, ateliers, etc.), un lieu « transformé » (cyber cafés, maisons d’habitation, cellules commerciales, bars, cinémas…), un lieu « reconquis » (friches économiques, anciens guichet de gare SNCB, etc.) ou un lieu « partagé » (gares SNCB, bureaux de poste…).

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Lieu temporaire vs lieu pérenne

Un lieu de préfiguration (occupation temporaire, occupation d’une partie des locaux déjà disponibles...), plus rapide à aménager, peut permettre à la fois d’héberger des structures en recherche urgente de locaux et de tester les activités et les usages pour contribuer à la conception, plus longue, du lieu pérenne. Il est cependant indispensable, dans un second temps, de s’établir durablement afin d’ancrer la communauté et de s’inscrire dans l’écosystème économique local. La stabilité est une condition à la montée en compétence et à la professionnalisation. Un lieu pérenne favorise une communauté plus mature et davantage investie dans la vie de celui-ci.

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Des opportunités latentes

Le paysage wallon est marqué par un héritage important de friches ou de bâtiments à vocation économique (entrepôts, ateliers, commerces, dépendances diverses) aujourd’hui délaissés qui, pour certains, présentent un potentiel intéressant pour l’établissement d’un tiers-lieu car la plupart des friches ont l’avantage d’être localisées historiquement dans les zones urbanisées du territoire. Elles peuvent ainsi fonctionner en synergie avec le quartier dans lequel elles se trouvent et sont pour certaines bien desservies en transports en commun. De plus, certains ensembles immobiliers offrent des espaces diversifiés pouvant ainsi accueillir une variété d’activités.

 

Dans le même ordre d’idée et à la suite de la fermeture de leurs guichets, bon nombre de bâtiments de gare sont aujourd’hui inoccupés. Certains d’entre eux sont mis en vente par la SNCB ou sont d’ores et déjà repris par des communes ou des investisseurs privés. L’installation d’un tiers-lieu dans ce type de bâtiment peut permettre de pérenniser un patrimoine en lui assurant une occupation régulière, à coupler avec sa fonction première liée au transport (maintien d’un espace d’attente, voire d’un point de vente de titres de transport) tout en profitant d’une très bonne accessibilité. Ainsi, le développement d’un tiers-lieu sur ces sites à reconquérir peut participer au redéploiement de ces quartiers perçus négativement.

 

En milieu rural, de telles opportunités apparaissent également à la suite d’un mouvement de fermeture de différents services de proximité et administratifs au cours des dernières décennies, à l’heure où l’on parle désormais du besoin de relancer de l’activité et de l’animation au cœur des villages.

 

Tout site ou bâtiment vide n’a, cependant, pas vocation à devenir obligatoirement un tiers-lieu, notamment s’il n’existe pas de réelle demande et/ou une communauté susceptible de l’occuper et d’en assurer le fonctionnement et l’animation.

 

Par ailleurs, la Wallonie ambitionne de mettre en place des Mobipôles, pôles d’échanges multimodaux. Cette vocation d’interface pourrait utilement se combiner à des développements de tiers-lieux.

Bonnes pratiques et acteurs-ressources

Composite à Charleroi

Installé à dix minutes de la gare de Charleroi-Sud, Composite est un tiers-lieu hébergé dans un ensemble immobilier autrefois occupé par une menuiserie

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Communa

 

Communa travaille à l’émergence de lieux accueillant des projets sociaux, culturels et d'économie sociale et solidaire

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Coworking à Fernelmont

 

Au départ imaginé comme un espace de coworking à destination des ruraux namurois, une communauté s’est progressivement construite autour de l’initiative fernelmontoise, lui donnant aujourd’hui les caractéristiques d’un tiers-lieu

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